La DIACT, les ZRR, la DGCL pour les EPCI, la DIV pour les contrats de ville, les ZUS, la DGUHC pour les SCOT, les PLH, les PLU, l’INSEE, la DARES, le DESL, la DREES, le DSPES, l’IFEN, le SCEES, la SDES, le SES, le SESSI...
Pour ne citer ici que quelques dispositifs territoriaux et organismes ou services chargés du territoire ou des études.
C'est bien entendu totalement illisible... Petit rappel marketing :
Les acronymes, "à la mode" dans les années 70/80, ne servent à rien sauf à créer une confusion évidente tant les similitudes sont courantes.
Les acronymes signifiants (SOCRATE de la sncf par exemple) ne sont guère plus intelligents : il servent en priorité à rassurer les créateurs de la marque, mais n'apportent quasiment rien aux utilisateurs (qui va se souvenir de la signification de l'acronyme s'il n'est pas explicitement mentionné en baseline ?)
Le résultat : le terme signifiant ou néologisme créé apporte certes quelques valeurs, mais rien en comparaison de ce qu'aurait pu apporter un vrai néologisme créé sans contrainte... Sur l'ensemble des acronymes existants, seulement une dizaine sortent du lot et possède une notoriété assistée : ceux qui sont les plus lisibles, ou ceux qui bénéficient d'un effort de communication (ou d'une visibilité) comme l'INSEE.
Bien sûr, remplacer tous les acronymes par autant de néologisme serait également dommageable; mais à défaut, pourquoi ne pas au moins architecturer correctement les marques existantes, créer des supports intelligents pour les rendre plus lisibles ? Des suggestions ?
La difficulté, c'est que tous ces organismes sont différents et n'ont pas forcément de liens entre eux...
Rédigé par : sylvie | 01 fév 2006 à 10:08
Oui, mais prenons par exemple les services gérant les études et statistiques des différents ministères (source DIACT), on a :
• la DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) du ministère
chargé de l’emploi ;
• le DESL (département des études et statistiques locales) du ministère chargé des collectivités
territoriales ;
• la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) du ministère
chargé de la sécurité sociale et de la santé ;
• le DSPES (département de la stratégie, de la prospective, de l’évaluation et de la statistique) du
ministère chargé du tourisme ;
• l’IFEN (institut français de l’environnement) du ministère de l’écologie et du développement durable ;
• le SCEES (service central des enquêtes et études statistiques) du ministère chargé de l’agriculture
et des affaires rurales ;
• la SDES (sous-direction des études et des statistiques) du ministère chargé de l’éducation et de la
recherche ;
• le SES (service économique et statistique) du ministère chargé de l’équipement, des transports ;
• le SESSI (service des études et des statistiques industrielles) du ministère chargé de l’industrie.
D'un point de vue stratégie de nommage, il serait tout à fait aisé de créer une architecture plus lisible, ces services ayant tous une activité similaire !
Rédigé par : diapo | 01 fév 2006 à 10:13
Je vais écrire un bouquin tout en acronymes. Après le language SMS sur les portables, je suis sûre d'être comprise ;o)
Rédigé par : helene | 01 fév 2006 à 13:08